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Différentes formes d’homosexualité

   

            Il existe différentes formes d’homosexualité, dont certaines ne signifient pas que l’on soit homosexuel si l’on en vient à passer à l’acte. D’autre part, le vécu homosexuel n’est pas le même si l’on se situe dans une grande ville comme Paris, en province ou même à la campagne ; pas le même selon l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, la culture ou la religion à laquelle on appartient. 

            La bisexualité est le fait de personnes qui ont habituellement une relation sexuelle aussi bien avec un homme qu’avec une femme. Elle est plus étendue qu’elle ne le laisse paraître, et parfois même à la mode dans certains milieux. Elle est pratiquée par des hommes mariés la plupart du temps. 

De nombreux pharaons affichaient leur bisexualité ouvertement, et souvent les reines d’Egypte étaient bisexuelles. La plus réputée demeurant Néfertiti, femme d’Akhenaton, et belle-mère de Toutankhamon. Néfertiti se plaisait à recevoir dans ses appartements ses plus fidèles servantes pour des nuits entières en compagnie de ses nombreux amants.

             L’homosexualité accidentelle survient durant l’enfance ou l’adolescence, parce que le jeune se laisse entraîner par les pratiques de ses copains : il n’a pas de désir homosexuel réel mais entre quand même en scène. Il peut assumer assez bien ce qui lui arrive, ou au contraire en ressortir traumatisé, et dans ce cas il aura besoin d’être écouté et rassuré sous forme d’entretiens.

 Plus grave est l’homosexualité subie et forcée sous forme d’attouchements sexuels, brimades et humiliations sexuelles, ou viols. Elle aura obligatoirement besoin d’être reconnue et traitée sous forme psychothérapique. Elle laisse souvent des traces psychiques et physiques difficilement supportables et qui demeurent actives dans le temps. Comme dans le cas d’une hétérosexualité subie et forcée, il va sans dire que les auteurs de tels faits doivent être interpellés, sanctionnés par la justice et pris en charge psychologiquement afin de prévenir les phénomènes de récidive.

 L’homosexualité passagère est celle qui est pratiquée volontairement par certains adolescents à une période de leur vie où ils se cherchent et où ils goûtent à tout. Ils traversent des périodes de test, de rébellion sexuelle et morale face aux normes. Cette sorte d’homosexualité ne constitue qu’une expérience transitoire qui ne devrait laisser que peu de traces.

 Un garçon peut vouloir faire secrètement un essai avec un autre garçon, simplement pour se comparer à lui, voir s’il est aussi masculin et viril que lui, et si tout fonctionne bien : il s’agit alors pour lui d’apaiser ses angoisses et son insécurité, de trouver réponse à des questions qu’il se pose, mais pas véritablement d’entrer dans un style de vie homosexuel.

 L’homosexualité passagère peut également être le fait pour un adulte de goûter à cette forme de sexualité par esprit de curiosité, par désir de multiplier les expériences, par provocation ou simplement par perversité malsaine, ou encore pour compenser une déception ou un stress passager dans un vécu hétérosexuel, ou enfin par influence face à la pression des groupes de pression homosexuels.

             L’homosexualité de circonstance est liée à une promiscuité exclusivement masculine et au manque de femmes : internat, colonie de vacances, armée, marine, séjour en prison - dans une cellule où s’entassent souvent plusieurs jeunes hommes sur une superficie totale de 9 m² -. Une autre forme de sexualité étant rendue impossible, des rapports homosexuels « de circonstance » peuvent avoir lieu, plus ou moins choisis. Quand les femmes redeviennent plus accessibles, ces pratiques diminuent. La difficulté toutefois, pour une personne qui passe par là, c’est que le temps puisse favoriser l’installation définitive de cette forme de sexualité, et la rende indispensable par la suite.

 « L'attirance pour le même sexe est liée à la vie collective entre garçons ou entre filles : ainsi les jeunes qui sont ou qui ont été pensionnaires, ceux qui vivent en foyer sont plus souvent attirés par le même sexe que la moyenne. »[1]

             Dans cette homosexualité de circonstance, je dois aussi classer la prostitution homosexuelle, liée soit à la pauvreté - ce qui est le cas dans certains pays sous-développés -, soit au désespoir, soit au choix d’en faire une activité lucrative d’une manière temporaire. 

            L’homosexualité refoulée est intériorisée et comprimée volontairement par un individu tel un ressort. Elle n’est pas regardée en face et intégrée mais inhibée, ce qui constitue une différence majeure. Elle est présente chez celui qui, pour différentes raisons, n’a pas voulu l’extérioriser à cause d’angoisses, d’un déni, de la honte, de références morales ou spirituelles, de peurs pour sa réputation, sa famille, etc. 

L’homosexualité refoulée peut parfois mettre une personne en danger, car il suffit de circonstances soudaines pour que celle-ci ressorte et explose : une épreuve accablante, un deuil, une déception relationnelle, des problèmes sexuels avec le partenaire du sexe opposé, une attirance très forte et imprévue envers un collègue de travail pratiquant l’homo ou la bisexualité. 

De même que l’hétérosexualité refoulée, l’homosexualité refoulée et comprimée sur des décennies peut être à l’origine de viols ou d’attouchements sexuels subits, ainsi que d’un goût immodéré pour la pornographie compulsive. Une alternative possible : arriver à parler fréquemment à une personne de confiance, en abordant le sujet, en l’intégrant et en le gérant, et faire une psychothérapie le cas échéant. 

            L’homosexualité structurelle est celle qui a toujours existé chez une personne depuis sa plus tendre enfance. Certains pensent qu’elle serait génétique, d’autres qu’elle serait le fait d’une étape psychologique manquée durant la première enfance : mauvaise identification du genre, de l’identité sexuelle, blocage de la personnalité au stade narcissique etc. Nous aborderons le sujet un peu plus loin dans ce livre. 

L’homosexualité réactionnelle se produit après un facteur déclenchant : déception sentimentale avec une personne du sexe opposé - épreuve émotionnelle difficile - désir de découvrir une autre sexualité - besoin subit de l’affection d’une personne du même sexe - phase dépressive suivie d’une régression affective ou sexuelle… Elle ne s’installe pas définitivement, mais doit être prise au sérieux. 

Enfin, signalons aussi des cas d’homosexualité occasionnelle dans les milieux snobs ou « branchés », pour qui ce genre de relation représente un plus, un « must », car cela fait bien, et constitue la découverte de nouveaux plaisirs charnels avec des sensations rares.

 

[1] Résultats d'une enquête au sujet de l'homosexualité des jeunes, réalisée par B. Lhomond du CNRS de Lyon avec une équipe de recherche. L'enquête en fait, concernait le comportement sexuel des jeunes de 15 à 18 ans.

Cette page est un court extrait adapté du livre de Philippe Auzenet "PARLER DE L'HOMOSEXUALITÉ (Editions du Jubilé - Le Sarment) que l'on peut commander depuis ce site. Attention le texte fait l'objet d'un Copyright : droit d'auteur... toute reproduction est soumise à l'autorisation de l'éditeur.

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